samedi 30 avril 2011

Marcher sur son 31 : aperçu en images du parcours

Gîte d'étape de Chaumond, Ain



Le long du chemin



Les traces de St Jacques de Compostelle
Seyssel, au bord du Rhône, avant-dernière étape de la marche

Photos : Bernard Bolze

Le sens de marche

Dans le sens de la marche
L’exercice est intéressant et marcher est manifestement moins anecdotique qu’à première vue. Ma note voudrait alimenter la décision que vous prendrez ensemble et dans tous les cas, votre chemin sera le mien.
En proposant de marcher, de Genève à Lyon, pour les raisons que l’on sait, nous savons bien dans quelle direction marcher, mais nous avons le choix entre plusieurs chemins.
En résumé, les itinéraires sont au nombre de deux, avec la charge symbolique propre à chacun.
Le premier consiste à mettre un pied devant l’autre et recommencer. Comme dit Albert (1) le  philosophe, « donc ma question de base, est-ce que vous marchez avec vos pieds ? ». La marche est alors avant tout un acte plutôt intériorisé, qui met en scène des marcheurs qui vont apprendre à se connaître, fuir la dispersion coutumière. Ils imposent de fait par leur rythme une invitation à réfléchir à une situation, à la condition faite à un certain groupe de personnes, pour nous les demandeurs d’asile. La « médiatisation » ou la « publicité » qui sont utiles à faire partager nos engagements pourrait alors se mettre en œuvre par la sollicitation de journalistes marcheurs.
Le deuxième consiste à concevoir le trajet comme une succession de manifestations ou d’événements accrocheurs où importent les instants urbains, partagés avec un public de passage, alors sensibilisé. L’important n’est pas la marche, avec le sens de la marche, mais l’acte manifestif donné à voir. Le déplacement devient le temps mort. Le vif est le lien avec les publics rencontrés.
Ces deux itinéraires ne sont pas à opposer. Ils procèdent de deux façons de voir, à un instant donné et il est à parier que chacun d’entre nous pourrait se faire tour à tour le chantre, à un moment différent de son parcours, de l’un puis de l’autre.
Pour ma part et parce qu’il n’est bien sûr ici que de propos forcément personnels, mon choix, dans le brouhaha du monde, me conduit par le premier itinéraire. Il m’importe moins aujourd’hui de convaincre que de montrer qu’un autre chemin est possible.
Bernard Bolze, chargé de projet pour le 60ème anniversaire de la Convention de Genève
à  Forum réfugiés

Marcher sur son 31 : présentation

Forum réfugiés invite, du jeudi 28 au dimanche 31 juillet 2011, à Marcher sur son 31, parcours qui reliera Genève, siège du Haut Commissariat aux réfugiés, à Lyon, en suivant le chemin des Huguenots. Cette marche marquera le soixantième anniversaire de la Convention de Genève, socle de la protection internationale des réfugiés, signée le 28 juillet 1951. 

Réfugiés, demandeurs d’asile, citoyens concernés, toutes et tous sont conviés à rallier la marche. Le départ se fera jeudi 28 juillet à 9h, devant le siège du Haut Commissariat aux Réfugiés à Genève.
La protection des réfugiés ne saurait être considérée comme un acquis définitif ou comme une affaire appelée à ne concerner que les autres. Elle est régulièrement mise à mal par les replis identitaires et les égoïsmes nationaux. Elle dépend du soin mis par tous ceux qui ont conscience de sa précarité à la défendre et à la consolider.
C’est ce à quoi les organisations participantes vous invitent ici. Votre présence signera un indispensable engagement.

Marcher sur son 31 sera une houle d’indignation, une pluie d’été, une mer de solidarité, un bain de soleil, une douche festive et vous, comme un poisson dans l’eau !

La nuit d'après : aperçu de la programmation

ROKIA TRAORE 
SANSEVERINO 
IDIR
KARIMOUCHE 
LA FANFARE DES PAVES 
et d'autres artistes à venir (programmation en cours) !

La nuit d'après : présentation


Forum réfugiés propose, dimanche 31 juillet 2011, au Théâtre romain de Fourvière à Lyon, « La Nuit d’après », une soirée de fête et d’alerte en faveur des réfugiés dans le monde. 

Avec ROKIA TRAORE, SANSEVERINO, IDIR, KARIMOUCHE, LA FANFARE DES PAVES, et d'autres artistes à venir (programmation en cours).

Nous célebrerons le soixantième anniversaire de la Convention de Genève, socle de la protection internationale des réfugiés. Ces soixante années témoignent des crises et des conflits qui jalonnent l’histoire contemporaine, et des réponses apportées par les Etats, les Nations unies et la société civile pour assurer la protection des personnes qui fuient la persécution « du fait de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un certain groupe social ou de leurs opinions politiques ». Elles montrent aussi que ces réponses n’ont pas été toujours à la hauteur des horreurs vécues, des besoins et des espérances. 

La protection des réfugiés ne saurait être considérée comme un acquis définitif ou comme une affaire appelée à ne concerner que les autres. Elle est régulièrement mise à mal par les replis identitaires et les égoïsmes nationaux. Elle dépend du soin mis par tous ceux qui ont conscience de sa précarité à la défendre et à la consolider. 

C'est ce à quoi les organisations participantes vous invitent ici. Votre présence signera votre indispensable engagement.





Prix des places : 25 euros / 20 euros tarif réduit (chômeurs, étudiants, CE, groupe de plus de 10 personnes). Locations (mise en vente prochainement) : Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U, Intermarché.

La Convention de Genève fête ses 60 ans !

La Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés, dite Convention de Genève, fête en 2011 ses 60 ans !

Ce texte fixe le cadre juridique de définition du droit d'asile et constitue le socle de la protection internationale des réfugiés ; il définit "les modalités selon lesquelles un Etat doit accorder le statut de réfugié aux personnes qui en font la demande, ainsi que les droits et les devoirs de ces personnes." (source : Wikipedia)